• Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.

    Le film d'olivier Marchal séduit.. D’autant plus qu’il est directement inspiré par l’incroyable saga de l’arnaque à la TVA sur le marché de la taxe carbone. Cette carambouille, réalisée en quelques clics d’ordinateurs par la création de sociétés fictives ouvrant droit à l’avance de la TVA par l’Etat, permit à un réseau d’escrocs, pour la plupart séfarades, de perpétrer en 2008 le casse du siècle (l’affaire coûta 1,6 milliard euros à la France, 8 milliards à l’Europe environ). Là-dessus, Olivier ­Marchal brode une fable où les ­connaisseurs de l’affaire reconnaîtront certains modèles. Benoît Magimel y interprète Antoine Roca, un industriel mis sur la paille par le fisc (si, si !), auquel son richissime beau-père (Gérard Depardieu, qui éprouve la limite de son talent en chef de famille juif) et sa propre femme vouent un mépris sans bornes. Il va pourtant se relancer en inventant la carambouille sur la taxe carbone. Pour ce faire, il s’associe, d’une part, avec des aigrefins séfarades et s’adosse, d’autre part, à un gang de voyous arabes. Mal lui en prend, naturellement.


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  • Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..

     Albert Dupontel prend un sacré risque en adaptant au petit écran le roman de pierre Lemaitre prix Goncourt 2013. bien sur, le film s'écarte un peu de l'histoire originale mais le résultat est flatteur. Ce film est un chef d'oeuvre humour noir qui va surement déranger les bonnes consiences mais Dupontel en a l'habitude. A noter l'excellente composition de laurent Laffitte dans un role a contre emploi.

     


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  • Knock, un ex-filou repenti devenu médecin diplômé, arrive dans le petit village de Saint-Maurice pour appliquer une "méthode" destinée à faire sa fortune : il va convaincre la population que tout bien portant est un malade qui s'ignore. Et pour cela, trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Passé maitre dans l'art de la séduction et de la manipulation, Knock est sur le point de parvenir à ses fins. Mais il est rattrapé par deux choses qu'il n'avait pas prévues : les sentiments du coeur et un sombre individu issu de son passé venu le faire chanter.

     Reprendre le rôle de louis Jouvet, monstre sacré du cinéma, il fallait oser ! omar Sy fait une prestation honnête mais ne parvient pas a faire oublier les invraisemblances du scénario. Ce film est une mi-réussite ou un demi-échec. Il manque un petit grain de jolie pour qu'on y adhère vraiment !


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  • Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage. 
    L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard… 

      Ce nouveau film de nicolas Vanier est un hymne à la nature comme il sait si bien les réaliser. François Cluzet est épatant de naturel dans le role du braconnier totoche et le jeune Jean Scandel crève l'écran avec un talent inné pour son jeune âge.

     


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  • Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.

    Voici le dernier d'Olivier Toledano et Eric Nakache, les recordmans européens d'entrée avec un seul film (intouchables avec 50 millions d'entrées). Avec un Jean Pierre Bacri étincelant, un Jean Paul Rouve un tantinet déjanté, cette comédie est une pure pépite. Il est vrai qu'on ne rit pas aux éclats avec ce film mais cette comédie douce amère qui sent le vécu apporte un souffle de fraicheur sur le cinéma français de cette fin d'année


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