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PAUL VERLAINE
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Tags : palpite, long, eclair, tandis, sinistre
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Commentaires
Bonjour Patrick un très beau poème de Verlaine et une très belle illustration bonne journée bisous
Il avait une belle plume Verlaine aujourd'hui on aurait du mal à écrire comme ça car souvent on manque de vocabulaire ;)
Bon jeudi Pat' @+
bonne journée a toi ,quel est la ville de ton bandeaux stp ,pour ma région je suis née en vaucluse ,
a bientôt amitiée bab
Très beau poème de Verlaine que je ne connaissais pas !
Passe une bonne soirée Patoune
bises*
Bonsoir,
si tu pouvais savoir combien je peux attendre ce jour où je cuisinerai pour la première fois dans cette maison, après plus de deux ans de travaux c'est pour bientôt et je vois enfin le bout
Je te souhaite une agréable soirée
Amicalement (J-Claude)
15M.BELLANEVendredi 20 Janvier 2012 à 07:19je viens de découvrir ton joli blog magnifique et si on fiat un échange de clic ca sera très gentille de votre part $$
merci ,il me semblé bien mes il y a si longtemp que suis pas allez la ba
j'aime beaucoup martigues ou j'ai des amis ,
passe une bonne fin de semaine ,que du plaisir a voir ton blog
Bonjour Patoune, merci pour ce rappel de Verlaine, incontournable a l'école
Trés belle fin de semaine, a demain ->
bonne soirée car le crépuscule tombe deja sur une journée de janvier bien grise .....
- Victor HUGO (1802-1885)
Crépuscule
L'étang mystérieux, suaire aux blanches moires,
Frisonne; au fond du bois la clairière apparaît ;
Les arbres sont profonds et les branches sont noires ;
Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ?
Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ?
Vous qui passez dans l'ombre, êtes-vous des amants ?
Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines;
L'herbe s'éveille et parle aux sépulcres dormants.
Que dit-il, le brin d'herbe ? et que répond la tombe ?
Aimez, vous qui vivez ! on a froid sous les ifs.
Lèvre, cherche la bouche ! aimez-vous ! la nuit tombe;
Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs.
Dieu veut qu'on ait aimé. Vivez ! faites envie,
O couples qui passez sous le vert coudrier.
Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie,
On emporta d'amour, on l'emploie à prier.
Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles.
Le ver luisant dans l'ombre erre avec son flambeau.
Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles,
Le brin d'herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau.
La forme d'un toit noir dessine une chaumière;
On entend dans les prés le pas lourd du faucheur;
L'étoile aux cieux, ainsi qu'une fleur de lumière,
Ouvre et fait rayonner sa splendide fraîcheur.
Aimez-vous ! c'est le mois où les fraises sont mûres.
L'ange du soir rêveur, qui flotte dans les vents,
Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures,
Les prières des morts aux baisers des vivants.je ne me rappelle pas avoir appris cela à l'école, mais c'est bien écrit!!!!
Bonne soirée, bisou.
J'avais pas vu le titre, j'ai cru que c'était un poème de toi, je me suis dit "il est doué!"
bon WE, bises
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bonjour patrick j'ai appris ce poeme en primaire le havre a perdu hier soir la montée en L1 est compromise .. pluie et vent ce matin bonne journée