• mai 2009

    Sabine Herold, présidente d'Alternative libérale et candidate aux élections européennes en Ile-de-France / DRJe suis présidente d’Alternative Libérale et mène une de ses cinq listes, en Ile-de-France. A 27 ans, je suis probablement la plus jeune tête de liste de cette élection. A la différence de nombre de candidats, défendre des idées n’est pas pour moi un gagne-pain (je travaille dans une société de conseil aux entreprises), mais un engagement. Je viens de publier un livre, Le Bouffon du Roi, sur la convergence d’intérêts entre Olivier Besancenot et Nicolas Sarkozy.

    Pourquoi vous présentez-vous aux européennes ?

    Certes, ces élections ne semblent pas passionner les Français et l’abstention promet d’être forte, mais elles constituent un enjeu de taille. En cette période où les réponses apportées à la crise sont majoritairement centrées sur une intervention toujours plus massive des Etat dans l’économie, il était essentiel que les libéraux entrent dans la bataille pour montrer que d’autres solutions sont plus efficaces : les solutions libérales. Face aux tentations de repli national, de nombreuses solutions à la crise doivent venir du niveau européen.

    Est-il plus difficile de faire campagne que pour un autre scrutin ?

    C’est une élection-clef pour Alternative libérale. Nous avions présenté 53 candidats aux législatives, mais cette élection-ci, par son mode de scrutin à la proportionnelle, facilite l’émergence de forces nouvelles. Le problème vient de ce que le PS et l’UMP savent que ce type d’élection peut remettre en question leur prédominance : ils ont donc retardé au maximum leur entrée en campagne, afin de détourner les médias du débat. Dans la dernière ligne droite, ils concentrent leur discours sur l’abstention, pour éviter le débat de fond. Leur absence de programme est dramatique et n’aide pas à élever le niveau de la campagne. Autre point de taille, rarement évoqué : se présenter à des élections représente un coût très important (impression des bulletins de vote, des professions de foi, des affiches, des tracts) pour un jeune parti comme le nôtre qui ne vit pas de subventions publiques.

    Votre priorité si vous êtes élue?

    Je serai évidemment une députée européenne à temps plein et active (ce qui n’est pas forcément le cas de tous…). Je siègerai au sein du groupe ELDR (troisième force politique au Parlement européen, qui a apporté son soutien à Alternative libérale). Mes principaux sujets d’intervention seront la lutte contre la dette et le déficit des Etats (qui deviennent abyssaux et obèrent l’avenir de nos enfants), contre le protectionnisme (le repli sur soi n’a jamais permis la croissance) et contre les monopoles et cartels (qui grèvent le budget de nos concitoyens). La question des libertés individuelles sera également centrale (le Parlement Européen a montré dans le cas d’Hadopi qu’il était le meilleur rempart face aux abus de pouvoir des Etats). Enfin, je militerai pour l’élection d’une Assemblée constituante, ayant pour mission de rédiger une Constitution courte et intelligible (en cinq pages) qui sera soumise aux citoyens par référendum européen.


    allez sur le site : www.alternative-liberale.fr

    1.  


    2 commentaires
  • Comment vous ne connaissez pas ce nouveau parti politique ? Regardez donc le clip concernant les
    éléctions européennes qui est en ligne depuis quelques jours sur youtube :

     

    Qu'en pensez-vous ? C'est plein de bon sens, non ?
                      



    Alternative libérale se réfère entre autres au Freie Demokratische Partei (FDP, le parti libéral-démocrate allemand) ou aux Progressive Democrats irlandais (« Démocrates progressistes »), et se démarque de l'ancien parti Démocratie libérale en ce que son libéralisme dépasserait la sphère économique dans laquelle DL se serait cantonné. Il aspire à devenir une force entre le parti socialiste et les conservateurs ; d'où le choix du violet comme couleur, mélange du rouge de la gauche et du bleu de la droite.

    Le premier président du mouvement fut Édouard Fillias, et son principal porte-parole, Sabine Herold, son épouse. Ils se sont fait connaître en tant que fondateurs de l'association Liberté, j'écris ton nom (désormais Liberté chérie).

    Les associations libérales françaises (Liberté chérie, l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (iFRAP), Contribuables associés ou SOS Éducation) ont diversement accueilli la naissance d'Alternative libérale.

    Pour certains conservateurs tels que Bernard Zimmern, ancien président de l'iFRAP, la fondation d'Alternative libérale ne peut qu'affaiblir le pôle libéral de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)[1]. Les fondateurs d'Alternative libérale réfutent cette analyse, jugeant que l'UMP n'est pas un parti libéral, mais un parti conservateur et étatiste.

    Au niveau européen, Alternative Libérale reçoit, lors de son 2e congrès national le 4 février 2007, la visite et le soutien de Annemie Neyts, présidente du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs (ELDR), troisième parti politique européen comme groupement des partis libéraux au Parlement européen. Alternative Libérale reçoit aussi la visite de Markus Löning, vice président de l'ELDR et député berlinois du FDP pour un échange de vue sur la politique européenne.[2]

    Changement de direction en 2007 : la question du positionnement [modifier]

    Le 3 octobre 2007, Édouard Fillias annonce qu'il ne se représentera pas pour un nouveau mandat à la présidence du parti, celle-ci devant être remise en jeu le 28 octobre. Le 28 octobre 2007, Aurélien Véron est élu nouveau président d'Alternative libérale. Cependant, suite à une démission de tout le bureau, celui-ci est remplacé par Sabine Herold qui est élue présidente le 5 mars 2008. Le débat portait sur la ligne politique « de soutien à la majorité de droite et du Président » et sa conformité à la mission d'Alternative libérale[3]. Le scrutin interne qui porte Sabine Hérold est jugé illégal par des membres du parti et Aurélien Véron, soutenu par une partie des militants crée un nouveau parti, le Parti libéral démocrate (PLD) tandis que le porte-parole de Liberté Chérie, l’Ifrap ou encore les Contribuables Associés se distancient de AL estimant que la nouvelle présidente n'a alors pas de légitimité[4].

    Organisation [modifier]

    Alternative libérale revendique 1 500 adhérents en janvier 2007, dans toute la France ; 219 membres se sont exprimés lors de l'élection du conseil en novembre 2007.



    source : wikipédia




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