• Deux ans et demi après la sortie de "Partout la musique vient", Julien Clerc annonce son retour en chanson avec le single "Je t'aime etc". Après avoir fait confiance à Alex Beaupain, le chanteur de 69 ans s'offre une cure de jouvence sous la houlette de Calogero.  l'artiste a offert à Julien Clerc plusieurs chansons sur mesure, dont ce premier extrait. « Je la trouve un peu électrisante, un peu emballante. Elle a quelque chose de primaire au niveau de l'enthousiasme, c'est ce qui m'a plu quand je l'ai entendu tout de suite » a confié ce dernier sur les ondes de RTL dans "Laissez-vous tenter". Dès les premières secondes, l'âme de Calogero jaillit sur des envolées de violons et une batterie folle.

    « Mon amour, je sais c'est un peu court / Mais je n'ai plus que ces trois mots / Qui coulent de moi comme un flot » chante Julien Clerc sur des paroles signés Pierre Yves Lebert (Chimène Badi, Florent Pagny, Grégory Lemarchal...), avant que le refrain de "Je t'aime etc" nous emporte dans une spirale vertigineuse avec ses "la la la" et ses arrangements grandiloquents. Dans son clip, Julien Clerc joue du piano sur une falaise face à la mer tandis que des couples de tous les horizons affichent leur amour à l'écran. Un bel avant-goût avant la sortie de son prochain album attendu le 20 octobre 2017, sur lequel on retrouvera les plumes de Maxime Le Forestier, Carla Bruni, Vianney, Brigitte Fontaine ou encore Marie Bastide, la compagne de Calogero qui a écrit "Le soldat" de Florent Pagny, "Le miracle" de Céline Dion ou "Un jour au mauvais endroit" de Calogero.


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  • Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.

    Le film d'olivier Marchal séduit.. D’autant plus qu’il est directement inspiré par l’incroyable saga de l’arnaque à la TVA sur le marché de la taxe carbone. Cette carambouille, réalisée en quelques clics d’ordinateurs par la création de sociétés fictives ouvrant droit à l’avance de la TVA par l’Etat, permit à un réseau d’escrocs, pour la plupart séfarades, de perpétrer en 2008 le casse du siècle (l’affaire coûta 1,6 milliard euros à la France, 8 milliards à l’Europe environ). Là-dessus, Olivier ­Marchal brode une fable où les ­connaisseurs de l’affaire reconnaîtront certains modèles. Benoît Magimel y interprète Antoine Roca, un industriel mis sur la paille par le fisc (si, si !), auquel son richissime beau-père (Gérard Depardieu, qui éprouve la limite de son talent en chef de famille juif) et sa propre femme vouent un mépris sans bornes. Il va pourtant se relancer en inventant la carambouille sur la taxe carbone. Pour ce faire, il s’associe, d’une part, avec des aigrefins séfarades et s’adosse, d’autre part, à un gang de voyous arabes. Mal lui en prend, naturellement.


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  • Quatre ans après Les Chansons de l’innocence retrouvée (2013), disque décrit comme "intense, disco et noir", Etienne Daho sortira son nouvel album Blitz en novembre 2017. Premier extrait : Les Flocons de l’été.

    C’était une surprise pour le public d’Etienne Daho. Après un album avec Jeanne Moreau acclamé par la presse, le chanteur, en fin de contrat avec EMI, signait en 2011 chez Polydor, division d’Universal Music France. Son premier album, Mythomane, était sorti chez EMI en 1981. Le dernier, L’Invitation (2007), avait été certifié disque de platine et récompensé par la Victoire de la Musique de l’"Album pop/rock de l’année". Toute l’équipe de son nouveau label était bien entendu heureuse d’accueillir dans sa maison un artiste à la carrière aussi prestigieuse qu’Etienne Daho...

     

    Quatre ans après les 150 000 copies écoulées des Chansons de l’innocence retrouvée (2013), l’artiste signe son retour le 1er septembre 2017 avec le titre Les Flocons de l’été. Une ballade envoûtante qui annonce l’arrivée le 17 novembre du nouvel album de Daho, Blitz. Avec ce recueil de ballades planantes, le chanteur veut faire un bras d’honneur à la torpeur ambiante, nous enjoignant à rester "léger face au danger". Espérons qu’une tournée à travers la France accompagnera cette parution...



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  • Guitare en bandoulière, Gauvain Sers débarque dans le paysage musical français avec, déjà, un beau bagage derrière lui. A 26 ans, cet auteur-compositeur-interprète a fait ses armes aux côtés de Tryo, La Rue Ketanou ou les Wampas avant de taper dans l'oeil de Renaud, tombé amoureux de son écriture légère et authentique. L'affaire a été bouclée en dix minutes, autour d'un café. « Il m'a dit qu'il avait écouté deux chansons qu'il avait trouvées super et qu'il aimerait que je fasse les premières parties des dix dates du Zénith à Paris » raconte le jeune artiste, originaire de la Creuse et fier de l'être. Certain d'avoir déniché « la révélation de ces 10 dernières années », l'icône de la chanson française l'a finalement enrôlé pour l'intégralité de sa tournée ! Renaud l'a même invité à se produire à ses côtés à la télévision, dans l'émission "Merci Renaud". Un sacré coup de pouce pour Gauvain Sers, qui a planché en parallèle sur son premier album.

    Baptisé "Pourvu", ce projet de 14 chansons est dans les bacs depuis et se vend très bien. Avec comme inspiration Allain Leprest, Bob Dylan, Alain Souchon et bien sûr Renaud, dont il sonne comme le digne héritier, Gauvain Sers a donné naissance à un disque « entre humour, tendresse et révolte », représentant ses talents de mélodiste et de faiseur de portraits. En témoigne la chanson-titre "Pourvu", une déclaration d'amour pleine de poésie aujourd'hui présentée à travers un clip réalisé par Jean-Pierre Jeunet. Le cinéaste des films "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" (2001) ou "Un Long Dimanche de Fiançailles" (2014) construit ici un univers décalé et malicieux où l'on retrouve l'humanité touchante de la plume de Gauvain Sers.



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  • C'est un ouvrage sincère et touchant où Gérard Depardieu parle comme il vibre, sur nombre de thèmes qui le touchent. On retrouvera sa charge habituelle contre les journalistes, les politiques et tous «  les cons  » qui déforment ou salissent tout, c'est selon, mais aussi des passages plus tendres sur les figures du passé qui ont accompagné sa carrière : Pialat, Barbara, Marco Ferreri, François Truffaut – «  Un révolté qui l'avait toujours été : il allait au bout de tout  », écrit-il. On croise aussi Dédé, son père – «  Un primitif d'une grande force, un solide  » –, ou encore son fils Guillaume, écrasé par une certaine justice qu'il vomit. Après un premier livre avec les éditions Le Cherche midi il y a deux ans (Innocent), l'acteur récidive aujourd'hui dans la même maison avec un ouvrage plus personnel et intime. Pourquoi avoir choisi ce titre Monstre ? Parce qu'il faut être «  abondant, excessif, quitte parfois à se tromper  », explique-t-il. «  Sans excès, on est souvent mort sans le savoir.

      Icone sacrée du cinéma français, Depardieu à 69 ans se dévoile sans pudeur dans cet ouvrage. Délinquant à 16 ans et autodidacte complet, citoyen russe depuis 2012 depuis son amitié avec Poutine, Depardieu cumule tous les antogonismes. Il avoue aussi avoir été un mauvais mari et un piètre père. Il totalise aujourd'hui près de 200 films avec les plus grands réalisateurs et est devenu aussi un homme d'affaires redoutable (vignes, hotels, restaurants et agences immobilières)

    MONSTRE - GERARD DEPARDIEU


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